Le Blog de Folly Koussawo

Comment éviter le burn-out

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Aujourd’hui, si nous n’avons pas nous-mêmes vécu un burn-out, nous connaissons tous plusieurs personnes qui sont passées par là. Elles se sont retrouvées un beau jour sans énergie, pour certaines même incapables de se lever, comme une batterie qui aurait délivré jusqu’à sa dernière goutte d’énergie, complètement vidées.

Pourquoi le burn-out est-il un phénomène récent ?

Qu’est-ce qui a changé ?

Comment faire autrement ?

Burn-out ou dépression

Avant les années 2000, je n’ai que très peu entendu le mot burn-out. Par contre, les problèmes de dépression étaient fréquents. Cela pourrait donner à croire que le burn-out est en fait un nouveau nom pour une certaine forme de dépression.

Les deux pathologies sont bien distinctes même si elles ont certains symptômes communs. Alors qu’une dépression s’installe progressivement, le burn-out terrasse la personne après des signes avant-coureurs qui sont la plupart du temps ignorés ou niés (fatigue, trouble du sommeil, susceptibilité, difficulté à se concentrer…). La personne dépressive n’a envie de rien, se replie sur elle-même et perd sa joie de vivre. Celle qui souffre d’un burn-out a envie d’avancer, de s’en sortir mais n’en a plus l’énergie.

J’ai parfois des parents qui me demandent un coaching pour leur fils ou leur fille adultes. Quand je demande à ses personnes si elles sont partantes pour un coaching ou simplement quel serait leur objectif de coaching, je n’obtiens pas de réponse : étant dépressives, elles n’ont envie de rien si ce n’est de repli sur soi. Un coaching n’a aucun sens, seul un psy peut les aider.

Par contre, lorsqu’une personne en burn-out arrive dans mon bureau pour un coaching, l’envie est bien là. Elle sait ce qu’elle veut, mais très vite je remarque que si l’envie est bien présente, l’énergie n’y est pas. Je réoriente dès lors la personne vers un médecin et un psychologue. Je les revois lorsqu’ils sont en fin de burn-out et qu’ils ont retrouvé de l’énergie pour trouver une nouvelle voie respectueuse de leur rythme et alignée avec leur identité.

Le burn-out serait donc bien quelque chose de nouveau à ne pas confondre avec la dépression.

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